L’hydroélectricité ou énergie hydroélectrique exploite l’énergie potentielle des flux d’eau issus des fleuves, rivières, chutes d’eau, courants marins, etc.
Une installation hydroélectrique est généralement composée d’un ouvrage de retenue (barrage) permettant le cas échéant de stocker l’eau, et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine.
Comme dans d’autres moyens de production d’électricité, la turbine est associée à un alternateur qui transforme l’énergie cinétique de la rotation en énergie électrique, évacuée sur le réseau électrique.
La puissance électrique est proportionnelle à la hauteur de chute et au débit turbiné. Plusieurs types de turbine existent en fonction des caractéristiques du site.
qui turbinent tout ou partie du débit d’un cours d’eau en continu. Leur capacité de modulation est très faible et leur production dépend du débit des cours d’eau.
qui disposent d’une petite capacité de stockage, typiquement comprise entre 2 heures et 400 heures de production. Ces installations permettent une modulation journalière ou hebdomadaire de la production en accumulant dans leurs retenues des volumes d’eau qui seront turbinés pendant les pics de consommation.
disposant d’une retenue plus importante. Ces installations accumulent des volumes d’eau dans des retenues de taille conséquente nécessitant le plus souvent des barrages de grande taille, généralement à l’aval des moyennes et hautes montagnes. Ces installations permettent de diminuer l’exposition aux conditions hydrologiques.
ou STEP, utilisées pour le stockage de l’énergie électrique : ces installations permettent de pomper pendant les périodes de moindre consommation d’électricité vers un réservoir haut des volumes d’eau pour les turbiner pendant les pics de consommation.
Dans la Somme et les départements limitrophes, les sites les plus remarquables sont au fil de l’eau.
L’énergie produite par la centrale est généralement ré-injectée sur le réseau de distribution car bénéficiant d’un tarif de rachat bonifié jusqu’à 500kW. Pour les puissances au-delà, le tarif sera évalué à l’issu des appels d’offre organisé par la Commission de Régulation de l’Energie.